Mardi 23 avril : la fête de départ, c'est bien ici ?

Un discours, faut que j'écrive un discours...
Bon, c'est fait.... je sors du frigo. L'expérience suisse est validée, terminée, balayée. Une page se tourne. Plusieurs d'ailleurs. Bien remplies. Je dois commencer par quoi ? Finalement, le discours c'est vous qui allez le faire... c'est ensemble qu'on a vécu sur ce blog ! Pas de raison que je sois le seul à m'y coller...

Sabine :
la fête de départ c'est bien ici ? On est un peu en avance, tu connais ton père...
Michel : oui, te connaissant mon petit Pulco, on se disait que tu n'avais rien organisé, on voulait te filer un coup de main. En aparté à Pulco : tu connais ta mère...
Pulco : je vous rassure, vous n'êtes pas les premiers, Dine est là depuis longtemps, elle m'a aidé à préparer le buffet.
Dine : Ouais, super ta salade oxydée... J'ai ramené des tomates-cerises, c'est bien plus pratique d'ailleurs. Heureusement que Nabou et Marie ont dévasté le rayon fromage et qu'Anne et Jérôme ont pensé à apporter deux ou trois boîtes de bouillabaisse.
Pulco : vous voyez les parents, vous n'êtes pas les premiers et ya tout ce qu'il faut ! D'ailleurs je dois m'occuper des invités, faites comme chez vous ; vous connaissez tout le monde ici ! Ah non, tiens, je vous présente Paul-Henri et Clémence. En fait non . Clémence parle bébé avec Olivia sous le regard épleuré de Julio qui tente en vain de causer foot avec Paulo.
Bon, je vais quand même vous présenter Hans, mon grand frère gabonais ; c'est lui aux platines.
Hans : Ah, bonjour Monsieur et Madame Charon, depuis le temps que j'entends parler de vous... C'est vrai qu'on se ressemble physiquement Monsieur Charon-père ; vous voulez adhérer au club des beaux hommes ? (Regard courtois mais interloqué de Michel)
Hans : Bon, allez, je fais chauffer le son, quoi, histoire d'ambiancer un peu tout ce petit monde.



Anne : Pulco, je viens de recevoir un message de Claire, elle est bloquée à Philadelphie ; apparemment elle était tellement dégoûtée d'avoir raté sa correspondance qu'elle a violemment pris a parti un agent American Airlines... ils l'ont envoyée en cellule de dégrisement. C'est un peu rapé pour la voir ce soir mais ils t'attendent à San Diego !
Coralie : c'est pas graaaave, on aura plus à bouffer !!! Ouaiiis !!!!
Bon, désolée, habituellement c'est Max qui fait ce genre de remarque mais il n'est pas encore arrivé. Je sais pas ce qu'il fout d'ailleurs...
Pulco : c'est vrai ça, il est pas du genre en retard, pourtant ça fait 8 semaines qu'il connaît cette fichue date. C'est sûrement pas suffisant pour qu'il s'organise, visiblement.

On frappe à la porte, le bruit de fond s'interromp.

Julio : N'allez pas ouvrir, on n'aime pas les étrangers ici...
Hans : bien dit, hé hé...
Paulo : euh, je n'aurais pas dit ça comme ça ! Mais si c'est les pompiers, dites qu'on a déjà donné !

Après 30 secondes de latence, Fred finit par tendre son bras tentaculaire pour tirer nonchalament la porte vers lui.

Fred : Personne manifestement...
Delphine (qui était entrain de décrire sa dernière soirée à la guinguette de Fampoux à Cefou sort la tête de la salle, et refermant la porte) : Personne, ça devait être un faux numéro.
Cefou (à Delphine) : Ouais, c'est clair que c'est super attachant le ch'Nord. Moi je pourrais difficilement quitter Lille, là ; je suis d'ailleurs persuadé que tous les gros vont finir par s'y installer, Julio et Olivia en tête.
Olivia : moi je pourrai même vivre à Vierzon si Julio se labradorise, mouttardise et maxicosyse...
Julio coupe la parole : Ou pas.... Vierzon, ce vestige poujadiste perdu entre Lamotte Beuvron et Montluçon, super.
JC : hé, on se calme, là... C'est à une heure et demie de Paris d'abord ; cité nouvelle, en plein essor. Si vous n'y mettez pas du vôtre, je la ferai pas ma crémaillère !
Chacha : En plus la ville vient de basculer à gauche !
Cefou, mort de rire : Ouais, d'ailleurs j'en connais un qui regrette déjà son investissement.
Sabine : Pulco, désolé de m'intérferer comme un cheveu sur la salsa pomodoro mais c'est l'Italie, ta grand-mère au téléphone. Ils sont à la campagne, ils veulent tous te dire un petit mot.
Pulco : euh, dis leur que...
Sabine lui coupe la parole : écoute, ça va faire 8 mois que je leur dis que tu es aux toilettes à chaque fois qu'elle appelle à la maison ; elle va commencer à s'inquiéter, là.
Pulco : ... bon, de toute façon il fallait au moins que je leur présente mes voeux; Bon, je vous laisse pendant 2 ou 3 siècles, j'ai la famille à saluer, là...
Cefou : de toute façon autant attaquer le buffet sans plus attendre, zavaient qu'à être là à l'heure les autres.
Aymeric entre alors sans frapper, essouflé : désolé, je viens de me taper un Libreville-Zug en kite surf, yavait trop de vagues, c'était à chier. Bon, Clément va pas venir, il s'est arrêté à Marseille et il a perdu pour la 15ème fois l'adresse du blog. Mais il t'embrasse fort il m'a dit.
Bon, on se le fait ce buffet ?
Paulo : ah, salut Aymeric, c'est toi qui a frappé à la porte il y a 5 minutes ?
Aymeric : euh, non, il y a 5 minutes j'étais encore sur le lac de Zug, infesté de perches, c'est pas navigable.
Clémence : Mais t'as croisé personne dans les escaliers ?
Aymeric : Bah, non, ya personne à Zug, à part nous. Qui voudrait venir se perdre dans un trou aussi paumé, sérieux ?

JC et Célia sont installés sur leur siège et bécotent en regardant une carte de France, Cédric et Fred semblent se ravir à l'idée d'assister à Clermont-Paris en ligue 2 l'an prochain, Julio fume une roulée accoudé à la rambarde de la fenêtre et branche Marie au sujet du dossier M&M's. "Il n'y a pas - de dossier - M&M's - Monsieur Julio..." répête Marie avec le sourire. Fred et les parents Charon discutent sereinement, Hans se remémore avec Paulo les bons souvenirs que lui a laissé leur ancien employeur au Gabon...

Dine (à Olivia) : Mais j'entends des bruits de pas derrière la porte... Je suis pas folle !
Nabou : laisse tomber la parano, on dirait ton frère !!
Olivia : c'est juste des bruits de bottes, on est en Teutonie du sud, voyons...

Pulco raccroche le téléphone.

Aymeric : tiens Pulco, j'ai un courrier du Gabon pour toi.
Pulco : direct poubelle !!
... non, j'déconne, ça doit être ma feuille d'impôts.
Hans : euh, non, Charon, ta déclaration je te l'ai déjà envoyée. Super. Bravo l'amitié !
Pulco (ouvrant l'enveloppe) : Ouais, ya rien dedans Aymeric. Elle est vide ton enveloppe ! J'espère que tu ne t'es pas déplacé que pour ça...
Michel : ... hmmm, le message a dû se désintégrer en route, comme tes souvenirs Pulco...

On frappe à la porte, cette fois-ci c'est Julio qui se déplace.

Julio : ahhhh, le Capitaine des pompiers !
Paulo (en souriant) : on déjà donné monsieur, il faudra repasser.
Max entre alors bruyamment dans la salle : A moaaaa les petits fours !!
Coralie : qu'est ce qui t'arrive Max ? T'as la tête pleine de cendres, t'es tout sale...
Max crache dans ses mains et se dirige vers l'évier de la cuisine. En se lavant les mains à l'eau de javel : Ouais, j'étais parti éteindre un feu de forêt à Malabo. C'est un village dans mon SDIS.
Nabou : c'est quoi un SDIS ?
Max : c'est l'équivalent du diocèse, mais pour les pompiers.
A moaaaaaa la salade de tomates !!!

Anne (à Pulco) : mais ça veut dire quoi la méthode suisse exactement ?
Fred : c'est la méthode Coué, mais en plus fort... Quand ça va vraiment pas, tu te tapes une vache.
Anne : ah oui, c'est très fin...
Pulco : En fait chaque fois que j'allais pas bien mais de type vraiment pas bien, je postais une vache sur le blog. C'est un code qu'on avait mis en place avec certains... D'ailleurs, ça fait un moment qu'il n'y en a plus...
Jérôme : c'est que la méthode suisse a marché.

Le n+2 de Pulco entre alors discrètement dans la salle...

Marie (à Nabou) : Il est pas mal son boss, à Pulco !
N+2 : tiens, Pulco, un aller simple pour le Costa Rica...
Pulco (ému) : je ne sais pas comment vous remercier... merci à tous, c'est un super cadeau...
Hans : Fais voir, fais voir ton billet (...et après l'avoir scruté...) Les salauds, ils t'ont bien eu, ce billet est daté du 31 avril !!! On peut attendre longtemps l'année bissextile !
JC : J'te jure, on y est pour rien, c'est pas notre idée ce cadeau empoisonné.
AnnSo : On te rassure, c'est pas ça ton cadeau, c'était une vaste blague. T'allais faire quoi d'ailleurs au Costa Rica à part planter du cacao ? Tu croyais qu'il attendait quoi après la Suisse ?

Pulco (mort de rire) : Bon, l'heure avance...
Je dois vraiment écourter cette belle fête, le ménage m'attend. Ils ont mis des détecteurs de poussière dans l'appart, je peux pas faire n'importe quoi.
Fred : ouais, d'ailleurs, si tu pouvais venir faire le ménage chez moi quand tu auras terminé...

Pulco : pas sûr d'avoir le temps ces prochains mois.

Mercredi 16 avril : vide-grenier...

...ou opération vidage de disque-dur.

On liquide, on embarque les fichiers qui traînent.
En trois mois ya quand même pas mal de choses entreposées



Cette dernière-ci, quand j'y repense...
J'ai sérieusement commencé le ménage dans mon loft de 500 m2, il va au moins me falloir une semaine.


Je viens d'avoir au téléphone la dame de l'agence immobilière américaine, elle stresse graaaaaaaave pour l'appart. Elle doit avoir son cousin ou son mari qui gère la société de nettoyage du coin car elle tient à me faire passer par eux. C'est juste hors de prix, les gens qui viennent, vu ce qu'ils demandent, ça doit être des consultants high-tech à haut potentiel qui font un business plan et une architecture réseau avant d'allumer l'aspirateur. Les femmes de ménages ont un salaire de cadre sup, bienvenue en Suisse.
Et il est même pas question que je refacture ça à la boîte, tellement c'est scandaleux.
Bon, je me suis énervé. J'avoue, ça faisait un moment que ça n'était pas arrivé. J'ai été un peu dur au téléphone, juste comme je sais faire. Je vais lui rendre un appart vendredi, elle pourra manger à même le sol. Et si elle trouve un grain de poussière, je lui fais bouffer. J'ai commencé les sanitaires hier soir. C'est tellement propre, on pourrait l'utiliser comme blog de chirurgie.


Sinon, ça va bien, ne vous fiez pas aux apparences...
Bonne journée...

Lundi 14 avril : krakkaâge

Dans le train en formica et skaï, sièges en peau de pêche couleur beige-bordeaux à carreaux, seul dans la nuit dans la diagonale du vide, je m'éclate...



Bizatous...

Dimanche 13 avril : c'est beau la neige

En ce dernier samedi du winter park à Stoos, j'ai fait une dernière session de ski.
J'avais d'ailleurs prévu de passer la nuit sur les pistes, emporté sac à dos, réservé l'hôtel... pour profiter des deux derniers jours de la saison.

Arrivé sur place... il m'a déjà fallu appeler le loueur de ski sur son portable (ne me demandez pas comment j'ai obtenu son numéro) car la seule boutique de location de ski était fermée. Après avoir choisi skis et chaussures, il m'informe qu'il y a sans doute ce week-end la meilleure neige de toute la saison, mais qu'il n'y a personne sur les pistes. Sur les 2 versants habituellement skiables, un seul a d'ailleurs été ouvert, celui de la méga piste noire.

Effectivement, personne. Les télésièges vides, quelques irréductibles snowboarders... Le pied.




Une bonne journée de ski... jusqu'à la chute.

15h30 - Une grosse descente, dans mon style bourrin inimitable, je sens que mes stems sont de plus en plus "limites" jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus du tout. Je perds le contrôle, puis un ski. Et je tombe comme une vieille crotte... le genou plié sur le ski que je venais de perdre. Aïe.

Je me réveille 30 mètres plus bas, la tête à l'envers et je lève les yeux :

Ouh-la....

Je suis complet dans les vaps. 3 minutes à reprendre mes esprits. Je retrouve les bâtons, les skis... et le genou, qui a bien tenu malgré la drôle de douleur sur le coup.
Bon, on va rentrer tranquillement à la maison se reposer.
Week-end écourté, donc. Pas de fondue en haut des pistes. Mais j'en ai profité. Et le genou va bien.

Samedi 12 avril : soirée bâloise

Content d'avoir retrouvé la mère Jenny, de passage en Suisse.
Et non... elle n'est pas enceinte. ;-]


Elle a été merveilleuse lors de son entretien. Manifestement, le poste est pour elle à 99%.
Bon, j'avoue que je lui ai dit de se méfier. Quand un suisse dit que "pour le poste c'est fait à 99%", c'est surtout une expression... En tous cas j'espère pour elle que ça marchera.

On s'est fait un bon resto, ça faisait 8 mois qu'on ne s'était pas vus.
Content de la retrouver donc. A dans 8 mois !!
Ou plus tôt si elle se bouge pour le BBQ chez Céfou.

Vendredi 11 avril : une page se tourne


La Suisse c'est (bientôt) fini.
Encore une semaine, l'heure des bilans approche...
La méthode suisse a-t-elle marché ? Mais en quoi consistait-elle exactement ??
J'ai prévu d'organiser un pot de départ virtuel, promis, vous serez tous invités.

Ce week-end, je vais d'abord retrouver une adorable amie (Jenny), qui passe un entretien pour un poste à Bâle, dans un autre trou de la Suisse. Mais à la frontière française. Un passage de relai sans doute... La dernière fois que nous nous sommes vus c'était à Poitiers, cet été.
Elle attend paraît-il un heureux évènement pour cet été. J'ai pas davantage de biscuit... ça sent l'intox, mes potes sont chambreurs.

Voici la photo des pistes de ski près de Zug, ce matin à 8h30.
Celles que Max n'a pas vues (hi hi).
La blanche saison n'est pas terminée, c'est le dernier week-end à Stoos.
Je pense en profiter une dernière fois, m'attaquer aux pistes noires... et essayer une fois n'est pas coutume de terminer le plat de pâtes de Gretchen.
Un bon programme en perspective...


A part ça, je rentre en France définitivement le 24 ou 25 avril.

Mon contrat s'arrête le 18. Je serai injoignable du 18 au 21, week-end spéléo dans les grottes de Lascaux, bivouac dans la bulle.
Puis du 21 au 24, je nettoie mon appart. Il faut au moins 4 jours de travail de fond, sous peine de finir en prison pour grain de poussière errant. Mon expérience de la Fargeouille devrait me servir (na ! Fred et Julio !).

Bon week-end à toutes zé à toutes.
Moi non plus je n'ai pas tout vu.


bises !!!

Lundi 7 avril : l'affaire Costa Rica Zaraï



Il planait sur ce site un doux et discret parfum d'Amérique latine depuis quelques semaines.


J'étais en fait en lice pour un poste au Costa Rica, pour lequel je me suis pas mal investi. Ca a failli se faire, c'était pour ainsi dire déjà fait aux dires de mes boss. "Juste une question logistique", selon l'un d'entre eux.

Et puis dans la dernière ligne droite... bah non.
Coup d'arrêt. Ils ont décidé pour moi et déterminé que je n'étais pas prêt après analyse et entretiens.

Mais c'est peut-être une bonne chose, qui sait ?
Pas de plan B pour l'instant. A froid, après un week-end avec les proches... c'est pas dramatique. Suis blindé. J'ai le temps. Suis entouré.

Plein d'envies, boulot en province, ou pas, repartir en cabinet, ou pas, prendre le temps pour postuler, partir en vacances, vivre au soleil mais en France.

Affaire à suivre... mais avec patience.

Bizatous.

Mercredi 2 avril : instant de détente

Je ne me lasse pas de ce sketch.
D'ailleurs tout le spectacle...



La vie est belle en Suisse, et ailleurs.
Bonne journée.

Mardi 1er avril : Wie Wo Was weiß OBI (version 2)

Ahhhh, la créativité teutone...
Ils ont sorti la version 2.
Le gros à lunettes m'éclate !




à part ça, tout va bien à Tzougue.
Début du dernier mois en terre helvète.
Il commence à y avoir de l'animation dans les rues jusque 19h30 - 20heures. (yahouu)
Vous raconte bientôt la suite des opérations.

Dimanche 30 Mars : des visages, des figures...

Visite du pompelard ce week-end donc.
Un tas de choses à fêter, donc.
On ne s'est pas gênés ; donc.



Le regard qui porte beaucoup plus loin... m'a-t-il dit...


Ca doit être l'effet du printemps.


Mais on n'a pas dit que des choses intelligentes. (Ca serait mal nous connaître...). Cette vidéo n'est compréhensible que par un public averti. Désolé par avance...


Max nous fait la visite du propriétaire...
Et défonce d'ailleurs le propriétaire...



On est passé au bureau samedi, j'attendais un mail de mon patwon sur mon avenir. C'est toujours aussi brumeux. Mais je pense qu'ils m'attendent au coin du bois. Affaire à suivre...

Jeudi 27 Mars : mon lieutenant, je vous attends



En cette fin de semaine j'accueille mon ami Maximousse qui a brillamment réussi son concours d'entrée à l'école d'officier de pomperie.

Je suis hyper fier de lui. Car se replonger dans les bouquins après tant d'années, pour un concours aussi long et éprouvant, c'est la méga classe internationale.

On ne s'est jamais fait de souci pour lui, tant il incarne la merveillosité.

J'ai mis le champagne au frais vieille branche.

Le voici à l'oeuvre :



Et quel bel homme en plus...


Grandouze : tu es mon héros !!

Mercredi 26 Mars : des ptites zimages du ouiken

Une photo en passant du barbecue de Samedi :



Puis de la soirée de dimanche :



Le Prado, et la statue de David... le pauvre, il ne verra jamais la mer...

Mardi 25 mars : I feel relieved

envoyez. c'est pesé. no further comment.





Lundi 24 mars : Le puzzle


Retour de la planète Mars :
Le sentiment de retrouver des proches que je n'ai pas vus depuis 10 ans. Se sentir entouré, heureux. Des bonheurs simples. Un tas de rencontres. Inracontable. Indescriptible. Surréaliste. Certainement (re)fondateur. Une grosse pièce apportée au puzzle. Un bol d'air improbable.


Quelques images....

d'abord le trajet aller pour Marseille, la traversée de la Suisse.
Ne vous fiez pas à la musique, je suis hyper gai.




Marseille a un petit côté californien je trouve...
tiens, un film spécialement dédicacé à Vidal :



d'autres vidéo bientôt.
des photos sûrement.

Bisous à tous !

Mercredi 19 Mars : Ca se passe en Provence...

Ca fait environ 8-10 ans que je n'ai pas mis les pieds à Marseille et dans cette belle région. Et j'y cours pour le week-end de Pâques. Gros barbecue en perspective...

J'aurai le temps de compter les heures de train vendredi. Mais à mooooooooooooiiiiiiiiiiiiiiii le pastis.

Lundi 17 mars : out of Africa

Devant des images TV d’Abeche, ma petite soeur m’a posé ce week-end la question fatidique : « ça te manque l’Afrique ? »
C’est une question qu’on me pose souvent et je ne peux jamais vraiment répondre…Je n'ai pas envie. C’est un peu trop lourd sûrement. Je ne veux plus y penser, je n’ai gardé aucune photo des deux premières années, pas de souvenir, même pas d’illusion.

Kinshasa – v1
Atterrir dans un aéroport ultra crade, être harcelé dès la sortie de l’avion.
Partir direct à 100 kilomètres de là. Rencontrer des militaires avec des kalash recollées au scotch.
Vivre trois semaines au milieu de nulle part, dans une base « forteresse ».
Chopper rapidement une saloperie, perdre 3 kilos, avoir des sueurs froides, être tordu de douleur dans le lit. Mais bosser parce qu’on est pas là pour se plaindre…
Se séparer pour de bon de cette bactérie de caleçon lorsqu’on a découvert son nom : ténia.

Bangui – v1
Sortir dans la rue seul pour rallier l’hôtel depuis le bureau. Se faire chopper par des flics éméchés qui pointent leur arme sur toi : « vous n’avez pas votre carnet de vaccination… » Ne pas vouloir lâcher le moindre biffeton. Les suivre dans une case à 1 kilomètre de là. Perdre une heure à parlementer. Etre contraint de leur offrir à boire.
Sortir un soir avec mes deux collègues de bureau, « casés ». Partir à 3 en taxi. Revenir à 5. Leur faire la morale. Avoir l'air tellement niais.
Rester trois semaines dans une ville déserte, pauvre, abandonnée. Rien à faire. Des vieux blancs rongés par l’Afrique. Des scènes très dures chaque jour sur les routes. Le néant.

Douala – vn
Effectuer une formation, rencontrer des jeunes français, et leurs conquêtes régulières.
Passer la soirée chez un jeune expat d’une compagnie pétrolière. Il a récupéré l’appart de son prédécesseur, la voiture, le téléphone, les meubles…
...et la petite.
Trouver ça choquant. Etre manifestement le seul dans l'assemblée.


Malabo – v2
Partir pour une semaine de mission… le vendredi soir. Premier job en tant que « chef de mission », pression. Escale à Douala pour la nuit. 6h30 du mat à l’aéroport à attendre un éventuel avion pour Malabo. Se rendre compte que les deux seules compagnies à effectuer la liaison sont black listées. Obtenir, en soudoyant une hôtesse d’accueil de l’aéroport, le numéro du chef d’escale d’une des compagnies, qui nous demande de revenir à 15 heures.
Enregistrer en étant littéralement compressé contre les comptoirs. Chaleur étouffante, ça dure des plombes. Rester calme.
Le vol partira à 00h30.
Indifférence générale, la lassitude de l’habitude sans doute.
Arrivés soulagés à Malabo. Personne ne nous attend. Le vol avait plus de 15 heures de retard, normal que le chargé d’accueil soit parti. Les portables de nos contacts sont éteints. On est à la rue sauf que l’Immigration ne veut pas nous laisser entrer sur le territoire. Rester calme. Palabrer.
02h00, prendre un taxi bus, 15 personnes. Demander qu’il nous arrête dans le premier hôtel. Il est horrible, dégeu. Il n’y a que deux chambres disponibles, nous sommes trois. Reprendre le même taxi-bus. 200 mètres plus loin un bouchon. Il n’y a rien pourtant à Malabo… et on est en pleine nuit… Le taxi avance doucement. On découvre un immeuble en feu. Un incendie en pleine ville. Des gamins en haillons, peluche à la main, passent devant nous. Des femmes traversent la route en transportant des matelas sur le dos. D’autres ont l’air d’avoir emporté toute leur vie dans des cartons. « Chofer, da la vuelta por favor… ».
Etre impuissant, pris par la pression de ta boîte, déconnecté. Te rendre compte que tu es venu certifier les comptes d’une société qui fait du blanchiment son cœur de métier.
Retour au premier hôtel. Le réceptionniste me trouve finalement un lit, dans une chambre pour enfant. Un lit pour enfant, des draps Mickey. Je casse une latte. Tout va bien.
Retour à Libreville après une semaine éprouvante. Chopper un palu.


Bangui – v2
Partir un mois et te dire que cette fois… c’est ta dernière mission. Trois clients à auditer.
Pas de place dans les hôtels. Etre hébergé par un ami du client, dans la grosse villa de la ville.
Emmener dîner les gars de l’équipe, avoir l’impression de faire le moniteur de colo. Mais leur faire confiance une première fois. Les laisser en boîte à minuit, leur dire qu’il ne faut pas ramener de pute à la maison… on n’est pas à l’hôtel.
Se réveiller le samedi matin pour aller courir. Croiser deux petites en habits de lumière dans le salon, entrain de siroter un café. Les sommer de mettre les voiles.
Passer un mois chez un gros dégueulasse, un porc, qui recevait tous les dimanche ses amis vieux blancs, pour certains mariés, avec une ribambelle de jeunes filles. Etre supposé bosser. Entendre des trucs inqualifiables provenir de la terrasse.
Ne pas vouloir créer de conflit entre le client et le cabinet…

Le fils du porc marié lui aussi, vient d’avoir une petite fille en France. Insiste pour nous emmener en boîte fêter ça. Se rendre compte qu’il y est des manières plutôt originales de fêter l’arrivée d’un enfant. Rentrer en taxi. Gerber. Pleurer. Dormir.

Un dimanche, ballade avec mes collègues dans les rues de Bangui la Coquette, devenue depuis Bangui la cochonne. Prendre des clichés, discrètement. Puis se sentir en confiance, dans une cour d’école et en reprendre une, posée, celle-là. Voir débarquer des militaires en furie, qui nous arrachent l’appareil et nous tirent dans une case. Découvrir que la cour d’école était derrière la prison. Fouillés, passeports confisqués. Voir la tête des cellules. Essayer de rester zen. Se rendre compte que la chemise du lieutenant est trouée, et qu’il n’a pas de stylo pour verbaliser. Se faire soupçonner d’espionnage, car visa d’entrée aux Etats-Unis et passeport presque plein. Hésiter entre rire nerveux, peur et colère. Sortir de là après deux heures de palabres avec les genoux qui claquent. Et le porte feuille vide.

Expliquer à l'un de tes gars qu’il va devoir faire 16 heures de pick-up aller-retour pour aller compter des cannettes de coca... et en fin de semaine prendre l’ULM pour aller faire des inventaires de sac de sucre en brousse . Le pays est frontalier du Tchad et du Soudan et il y a des rebelles au Nord du pays à Birao. « Ne te stresse pas bichon, pour le pick-up, faut un laisser passer pour les barrages, on s’en occupe, vous allez partir à deux voitures. Je l’ai fait l’année dernière. » Ce qui est faut…
« Et pour l’ULM ? » « T’inquiète pas, c’est la société française qui s’occupe de l’épandage au Gabon, c’est du sérieux ». (Tu parles… )
A son retour, le type me dit : « tu sais, c’était impressionnant l’ULM. On suivait les cours d’eau, comme ça, si on s’était écrasé, on aurait pu amérir… ».
«Ok, Fulgence… On est vendredi, il est 14 heures. T’as bien bossé, rentre à la maison te reposer. Merci beaucoup ».
Rentrer à 20 heures à la maison, après une semaine de travail éprouvante. Trouver Fulgence dans un salon enfumé, installé dans le canapé avec les maîtres des lieux : père sanglier et le fils marcassin, des minettes autour d’eux, des bouteilles sur la table… et l’impression qu’ils sont installés en cet endroit depuis la nuit des temps.
Rester stoïque. Faire la morale trente seconde à mon collègue en privé, mais ne pas réussir à lui en vouloir.

Etre réveillé le samedi matin par papa sanglier : « Tu sais, tes types il faut les contrôler. Hier soir tu es allé te coucher, on a fini la soirée ensemble et ils sont montés avec des filles.
Tu vois, j’accepte ce qu’on veut mais faut pas qu’on soit violent avec mes filles, OK ? » : « OK ».
Attendre le réveil du gars en question, lui dire que le pire pour moi... c’est qu’il soit fiancé.

Revenir dans la cour, voir le fils marcassin se battre avec un type, un mécanicien qui n’avait pas réparé le 4x4 comme il le fallait.

Etre heureux de rentrer à Libreville. Mais encore plus vidé que d’habitude.
N’être épanoui que chez soi, dans le silence et le calme.

Etre félicité par le patron du cabinet, qui t’explique que tu feras encore une mission à l’étranger cette année et point… Le croire. Mais lui répondre que ça sera ma dernière tout court.

Kinshasa – v2
Etre contraint de traverser le fleuve entre Brazza et Kinshasa en pirogue à moteur car les compagnies locales n’ont pas repris les vols directs pour la capitale de la RDC. La fin du couvre-feu vient d’être annoncée.
Voir des gamins traverser à la nage ou s’accrocher au bac, se rendre compte que tu as 8.000 dollars en cash sur toi et que ça représente peut-être 10 années de salaire aux mecs qui t’attendent en face sur le débarcadère, et encore.
Trouver notre contact sans trop tarder, lui parler 5 secondes, lui confier les passeports, se jeter dans sa voiture.

Traverser la ville, voir sur le sol dans une ruelle des bâches noires, alignées, qui cachent certainement quelque chose. Demander au chauffeur de quoi il s’agit. Le voir baisser la tête. Regarder discrètement mon collègue dans le retro. Ne plus jamais en parler.

Retrouver un français, vieille connaissance de Libreville installée à Kin, heureux de profiter de la fin du couvre-feu. Aller boire un verre dans un bar ultra safe sur le Boulevard du 30 juin. Voir se lever tous les gens en terrasse soudainement comme un seul homme et se ruer vers l’intérieur… Entendre des pétards. 4 ou 5 pick-up viennent de passer sur le Boulevard en tirant des coups de feu. Rien de bien grave, les esprits reviennent, les discussion reprennent.

Penser être en mission pour le compte d’une ONG, être accueilli en -off par le chef de la coopération d’un pays européen, chez lui. Le portail est criblé de balles. Il explique que notre mission est un prétexte : ils savent qu’il y a des détournements chez eux. Il faut qu’on enquête et qu’on trouve les coupables, qu’on leur dise comment et combien (et si c'est un cheval, dans quelle course, tant qu'on y est...).

Appeler Libreville, être habitué à ne pas s’appesantir sur les contingences matérielles… mais dire simplement qu’on n’est pas habilités à jouer aux détectives. Se voir répondre qu’il faut ramener les "fees", qu'ils ont confiance en moi, et que je dois faire ce que le client demande.
Certainement la mission la plus intéressante de mes deux années, mais la plus dure. Intimidations, rencontre avec les anciens dirigeants de l’ONG en garde à vue…
On a réussi.

De retour à Brazzaville, dîner avec mon collègue. Se faire draguer de manière éhontée par une demoiselle physiquement intelligente… fille de diplomate. L’éconduire poliment en lui montrant mon annulaire. Se faire répondre par un majeur bien tendu. Lui dire qu’elle n’a de diplomate que le titre… Quitter le resto, entendre le collègue marmonner : « t’aurais dû la baiser, elle ne demandait que ça… ».
Se dire pour le coup qu’il faut vraiment revenir sur terre, là…

Te rendre compte que tout ce que tu as vécu t’a rendu dur au mal, insensible à beaucoup de choses mais que tout ça t'a été utile.
Etre plus que jamais attaché à ce que tu as construit et vouloir le préserver. Donner tout ce qui te reste pour ta vie privée.
Te planter.

-Puis Black out-

Les deux premières années ça a été un vrai combat pour s’adapter. Des moments difficiles comme ceux que j’ai décrits il y en a d’autres. Dans le travail, dans les choses que tu vois et découvres dans la vie de tous les jours, chez les expatriés ou les gens que tu rencontres dans la rue. J’ai été pas mal désabusé, j’ai perdu beaucoup d’illusions sur l’Afrique. Mais vécu tout ça avec un tel recul...
Ce que j’ai décrit, ça a contribué à me forger une personnalité mais rien de tout cela ne me manque.

Ce qui me manque c’est ce que j’ai vécu dans les deux derniers mois : ces images.
Une re-découverte de l’Afrique, des gens passionnés, sains, des plaisirs simples, une vie spirituelle décomplexée, l’initiation aux médecines douces, du camping, la forêt, l’intérieur du pays, le poisson grillé, Sao Tomé, un boulot épanouissant...
Tout ça ce sont des bons souvenirs... Et là j'ai plein de photos.












Dimanche 16 mars : Sister Act II

D'autres petites photos du week-end, en passant...

Zurich by night...


Heidiiiiiiiiiii

et sans oublier LE monument de Zug, la Tour au clocher...

Samedi 15 mars : Sister act I

Ma sœur Dine est venue gentiment me rendre visite ce week-end. On en a profité pour dévaler les pentes, avant que la neige n'ait complètement disparu.

Dès 8h30 du mat... nos voisins dans le train sabrent le rosé. Et partagent les fameux toasts recouverts de gélatine. Le mec en blanc était tellement bien portant que son ventre débordait...


Pas un chien à Stoos, la station la plus proche de Zug. Un bonheur ... Personne ne m'a vu me vautrer comme une merde, en me retrouvant sans ski et sans bâtons 20 mètres plus bas. Devant ma confiance retrouvée, parfois je tente de suivre les blonds... Ceux qui dessinent des courbes parfaites quelle que soit la surface.
Ca fait "chffff - chffff- chffff- chffff " dans chaque virage.
J'ai fait "chfff - chiffffffffff" et plus rien. Chuuuute.


Non, je n'ai pas rencontré Kenny sur les pistes...


Le repas du midi et le fameux plateau terre et terre et re-terre...
Accompagné du Strudel de Tante Teutonie.

Après un déjeuner aussi équilibré, on a pas les mêmes sensations sur les skis dans la descente... ni les mêmes réflexes.



Une très bonne journée, achevée dans les rues de Tzougue... la ville où les boutiques ferment à 16h30. Heureusement qu'il y avait un joueur de flûte de pan.....

Vendredi 14 Mars : vacances cosy

Juste pour lire de l'intérieur la visite des gros en Suisse, avec notamment un film de notre périple Muotathalien...

un site frais et urbain


Ce week-end, je reçois la visite de ma petite soeur, de retour du pays du soleil levant. Ski au programmme... je reviens vite ! Torno subito...

Mardi 11 Mars : No country for old men



J'ai enfin vu ce film que je cherchais à voir depuis des semaines.
Hyper efficace, violent, rythmé, une super photo, un sens haletant du suspens.
Esthétiquement c'est génial, prenant, les acteurs sont juste parfaits, c'est du grand cinéma. Une sorte de western moderne aux allures de bande dessinée, quand même. Car Javier Bardem semble tout droit sorti d'un cartoon.
Ces paysages désertiques du Texas me rappellent le Nord du Mexique. Fatalement, j'adhère.
La critique a encensé ce film, à juste titre, cependant je trouve que la fin manque un peu d'ouverture. Un peu déçu. Mais je vous laisse seul juge.

Lundi 10 mars : nouveau joujou

Il est arrivé ce matin. Il est né le divin enfant...

C'est tout petit comme une carte de crédit, super fin.
J'ai téléchargé plein de musique comme un porc aujour'hui...

Enfin un baladeur ! J'ai aussi les grosses enceintes pour faire Hi-fi à l'appart.
Pensais pas avoir un i-pod un jour mais j'ai craqué la semaine dernière, rythmée par des achats compulsifs.

Dimanche 9 mars : week-end au calme

En vrac, quelques évènements de cette fin de semaine :

- première amende sur le sol teuton... 80 CHF (55 €) car je n'ai pas payé le "supplément train de nuit" à mon aller-retour sur Zurich samedi soir. Sur un billet qui fait 6 CHF... c'est n'importe quoi. J'ai acheté un aller-retour au guichet et je ne savais pas qu'il y avait un supplément de nuit. La contrôleuse m'a réveillé dans le train, j'ai été gentil pourtant, poli et de bonne foi. J'ai essayé de dire que je ne parlais pas allemand.
BAHNHOF SPIRIT !! Nous afons les moyens de fou faire parler...
Bon, je vais recevoir la facture par courrier.
Soit je fais un scandale, soit je ne la paye pas. J'hésite...



- premier week-end solo depuis plus d'un mois ...
J'ai passé il est vrai beaucoup de temps accompagné les dernières semaines, en France ou ici. J'appréhendais mais ça s'est passé comme sur des roulettes.

- première quasi nuit en tôle...
En allant courir ce dimanche, je me suis écarté du chemin principal pour me soulager dans un coin, une ruelle ombragée et à l'écart. Le pissou du footing, rien de bien méchant a priori.
J'avais pas vu dans l'angle mort une dame qui rangeait sa poubelle. Elle est venue me voir en gueulant. Heureusement que je n'avais pas commencé à uriner... Elle a regardé avec insistance le muret devant moi pour voir si j'avais lâché une goutte. J'ai eu chaud. Faut pas rigoler avec le pissou dans la nature en Suisse. Je suis reparti bredouille, ça m'a coupé l'envie de pisser...


- première boîte de nuit...
Ca faisait plus de 3 mois.
Ca ne me manque pas.

- première fois à quatre...
Non, j'déconne...

- Enième moment de solitude...
-"Bonjour Monsieur de l'agence immobilière"
-"Bonjour Herr Cailleronne(sic)"
-"Je voulais vous informer que je résilie le bail de l'appartement à telle date, car blabla blabla..."
-"OK, merci de nous prévenir, c'est noté, envoyez nous un courrier . Et il faut que vous rendiez l'appartement dans l'état de propreté dans lequel vous l'avez trouvé."
-"Oui, certes, ce n'est pas la première fois que je loue un appart, vous savez."
-"Je sais Monsieur mais la dernière fois quand on est venus livrer le canapé c'était particulièrement le bazar..." (silence, je suis sur le cul) "On peut vous conseiller une société spécialisée, si vous voulez..." (re-silence, je tombe de mon canapé)

Ils sont venus chez moi effectivement à l'improviste un lundi, j'avais passé le week-end en France, yavait du linge partout, la vaisselle était pas faite et mon lit défait.
De là à me prendre pour un souillon...
J'hallucine.


- premier Kino... et première émotion cinématographique depuis un bon moment : Dans la Vallée d'Elah. Charlize Theron est magnifique, Tommy Lee Jones hyper touchant. Ou l'inverse. Ou les deux...




Vendredi 7 Mars : l'effet de la neige

La neige donne cette impression de recouvrir tout le paysage d'un épais tissu blanc, sauf les idées noires, s'entend.

Il est possible de s'allonger dans le manteau blanc et de dessiner des formes, et d'y voir, selon son état : un ange, un goldorak, un cow-boy...

On peut prendre un bain de soleil en restant emmitouflé dans la doudoune...

On peut balancer des boules de neige sur des bonshommes blancs, juste parce qu'ils sont en travers du chemin.