Mardi 23 avril : la fête de départ, c'est bien ici ?

Un discours, faut que j'écrive un discours...
Bon, c'est fait.... je sors du frigo. L'expérience suisse est validée, terminée, balayée. Une page se tourne. Plusieurs d'ailleurs. Bien remplies. Je dois commencer par quoi ? Finalement, le discours c'est vous qui allez le faire... c'est ensemble qu'on a vécu sur ce blog ! Pas de raison que je sois le seul à m'y coller...

Sabine :
la fête de départ c'est bien ici ? On est un peu en avance, tu connais ton père...
Michel : oui, te connaissant mon petit Pulco, on se disait que tu n'avais rien organisé, on voulait te filer un coup de main. En aparté à Pulco : tu connais ta mère...
Pulco : je vous rassure, vous n'êtes pas les premiers, Dine est là depuis longtemps, elle m'a aidé à préparer le buffet.
Dine : Ouais, super ta salade oxydée... J'ai ramené des tomates-cerises, c'est bien plus pratique d'ailleurs. Heureusement que Nabou et Marie ont dévasté le rayon fromage et qu'Anne et Jérôme ont pensé à apporter deux ou trois boîtes de bouillabaisse.
Pulco : vous voyez les parents, vous n'êtes pas les premiers et ya tout ce qu'il faut ! D'ailleurs je dois m'occuper des invités, faites comme chez vous ; vous connaissez tout le monde ici ! Ah non, tiens, je vous présente Paul-Henri et Clémence. En fait non . Clémence parle bébé avec Olivia sous le regard épleuré de Julio qui tente en vain de causer foot avec Paulo.
Bon, je vais quand même vous présenter Hans, mon grand frère gabonais ; c'est lui aux platines.
Hans : Ah, bonjour Monsieur et Madame Charon, depuis le temps que j'entends parler de vous... C'est vrai qu'on se ressemble physiquement Monsieur Charon-père ; vous voulez adhérer au club des beaux hommes ? (Regard courtois mais interloqué de Michel)
Hans : Bon, allez, je fais chauffer le son, quoi, histoire d'ambiancer un peu tout ce petit monde.



Anne : Pulco, je viens de recevoir un message de Claire, elle est bloquée à Philadelphie ; apparemment elle était tellement dégoûtée d'avoir raté sa correspondance qu'elle a violemment pris a parti un agent American Airlines... ils l'ont envoyée en cellule de dégrisement. C'est un peu rapé pour la voir ce soir mais ils t'attendent à San Diego !
Coralie : c'est pas graaaave, on aura plus à bouffer !!! Ouaiiis !!!!
Bon, désolée, habituellement c'est Max qui fait ce genre de remarque mais il n'est pas encore arrivé. Je sais pas ce qu'il fout d'ailleurs...
Pulco : c'est vrai ça, il est pas du genre en retard, pourtant ça fait 8 semaines qu'il connaît cette fichue date. C'est sûrement pas suffisant pour qu'il s'organise, visiblement.

On frappe à la porte, le bruit de fond s'interromp.

Julio : N'allez pas ouvrir, on n'aime pas les étrangers ici...
Hans : bien dit, hé hé...
Paulo : euh, je n'aurais pas dit ça comme ça ! Mais si c'est les pompiers, dites qu'on a déjà donné !

Après 30 secondes de latence, Fred finit par tendre son bras tentaculaire pour tirer nonchalament la porte vers lui.

Fred : Personne manifestement...
Delphine (qui était entrain de décrire sa dernière soirée à la guinguette de Fampoux à Cefou sort la tête de la salle, et refermant la porte) : Personne, ça devait être un faux numéro.
Cefou (à Delphine) : Ouais, c'est clair que c'est super attachant le ch'Nord. Moi je pourrais difficilement quitter Lille, là ; je suis d'ailleurs persuadé que tous les gros vont finir par s'y installer, Julio et Olivia en tête.
Olivia : moi je pourrai même vivre à Vierzon si Julio se labradorise, mouttardise et maxicosyse...
Julio coupe la parole : Ou pas.... Vierzon, ce vestige poujadiste perdu entre Lamotte Beuvron et Montluçon, super.
JC : hé, on se calme, là... C'est à une heure et demie de Paris d'abord ; cité nouvelle, en plein essor. Si vous n'y mettez pas du vôtre, je la ferai pas ma crémaillère !
Chacha : En plus la ville vient de basculer à gauche !
Cefou, mort de rire : Ouais, d'ailleurs j'en connais un qui regrette déjà son investissement.
Sabine : Pulco, désolé de m'intérferer comme un cheveu sur la salsa pomodoro mais c'est l'Italie, ta grand-mère au téléphone. Ils sont à la campagne, ils veulent tous te dire un petit mot.
Pulco : euh, dis leur que...
Sabine lui coupe la parole : écoute, ça va faire 8 mois que je leur dis que tu es aux toilettes à chaque fois qu'elle appelle à la maison ; elle va commencer à s'inquiéter, là.
Pulco : ... bon, de toute façon il fallait au moins que je leur présente mes voeux; Bon, je vous laisse pendant 2 ou 3 siècles, j'ai la famille à saluer, là...
Cefou : de toute façon autant attaquer le buffet sans plus attendre, zavaient qu'à être là à l'heure les autres.
Aymeric entre alors sans frapper, essouflé : désolé, je viens de me taper un Libreville-Zug en kite surf, yavait trop de vagues, c'était à chier. Bon, Clément va pas venir, il s'est arrêté à Marseille et il a perdu pour la 15ème fois l'adresse du blog. Mais il t'embrasse fort il m'a dit.
Bon, on se le fait ce buffet ?
Paulo : ah, salut Aymeric, c'est toi qui a frappé à la porte il y a 5 minutes ?
Aymeric : euh, non, il y a 5 minutes j'étais encore sur le lac de Zug, infesté de perches, c'est pas navigable.
Clémence : Mais t'as croisé personne dans les escaliers ?
Aymeric : Bah, non, ya personne à Zug, à part nous. Qui voudrait venir se perdre dans un trou aussi paumé, sérieux ?

JC et Célia sont installés sur leur siège et bécotent en regardant une carte de France, Cédric et Fred semblent se ravir à l'idée d'assister à Clermont-Paris en ligue 2 l'an prochain, Julio fume une roulée accoudé à la rambarde de la fenêtre et branche Marie au sujet du dossier M&M's. "Il n'y a pas - de dossier - M&M's - Monsieur Julio..." répête Marie avec le sourire. Fred et les parents Charon discutent sereinement, Hans se remémore avec Paulo les bons souvenirs que lui a laissé leur ancien employeur au Gabon...

Dine (à Olivia) : Mais j'entends des bruits de pas derrière la porte... Je suis pas folle !
Nabou : laisse tomber la parano, on dirait ton frère !!
Olivia : c'est juste des bruits de bottes, on est en Teutonie du sud, voyons...

Pulco raccroche le téléphone.

Aymeric : tiens Pulco, j'ai un courrier du Gabon pour toi.
Pulco : direct poubelle !!
... non, j'déconne, ça doit être ma feuille d'impôts.
Hans : euh, non, Charon, ta déclaration je te l'ai déjà envoyée. Super. Bravo l'amitié !
Pulco (ouvrant l'enveloppe) : Ouais, ya rien dedans Aymeric. Elle est vide ton enveloppe ! J'espère que tu ne t'es pas déplacé que pour ça...
Michel : ... hmmm, le message a dû se désintégrer en route, comme tes souvenirs Pulco...

On frappe à la porte, cette fois-ci c'est Julio qui se déplace.

Julio : ahhhh, le Capitaine des pompiers !
Paulo (en souriant) : on déjà donné monsieur, il faudra repasser.
Max entre alors bruyamment dans la salle : A moaaaa les petits fours !!
Coralie : qu'est ce qui t'arrive Max ? T'as la tête pleine de cendres, t'es tout sale...
Max crache dans ses mains et se dirige vers l'évier de la cuisine. En se lavant les mains à l'eau de javel : Ouais, j'étais parti éteindre un feu de forêt à Malabo. C'est un village dans mon SDIS.
Nabou : c'est quoi un SDIS ?
Max : c'est l'équivalent du diocèse, mais pour les pompiers.
A moaaaaaa la salade de tomates !!!

Anne (à Pulco) : mais ça veut dire quoi la méthode suisse exactement ?
Fred : c'est la méthode Coué, mais en plus fort... Quand ça va vraiment pas, tu te tapes une vache.
Anne : ah oui, c'est très fin...
Pulco : En fait chaque fois que j'allais pas bien mais de type vraiment pas bien, je postais une vache sur le blog. C'est un code qu'on avait mis en place avec certains... D'ailleurs, ça fait un moment qu'il n'y en a plus...
Jérôme : c'est que la méthode suisse a marché.

Le n+2 de Pulco entre alors discrètement dans la salle...

Marie (à Nabou) : Il est pas mal son boss, à Pulco !
N+2 : tiens, Pulco, un aller simple pour le Costa Rica...
Pulco (ému) : je ne sais pas comment vous remercier... merci à tous, c'est un super cadeau...
Hans : Fais voir, fais voir ton billet (...et après l'avoir scruté...) Les salauds, ils t'ont bien eu, ce billet est daté du 31 avril !!! On peut attendre longtemps l'année bissextile !
JC : J'te jure, on y est pour rien, c'est pas notre idée ce cadeau empoisonné.
AnnSo : On te rassure, c'est pas ça ton cadeau, c'était une vaste blague. T'allais faire quoi d'ailleurs au Costa Rica à part planter du cacao ? Tu croyais qu'il attendait quoi après la Suisse ?

Pulco (mort de rire) : Bon, l'heure avance...
Je dois vraiment écourter cette belle fête, le ménage m'attend. Ils ont mis des détecteurs de poussière dans l'appart, je peux pas faire n'importe quoi.
Fred : ouais, d'ailleurs, si tu pouvais venir faire le ménage chez moi quand tu auras terminé...

Pulco : pas sûr d'avoir le temps ces prochains mois.

Mercredi 16 avril : vide-grenier...

...ou opération vidage de disque-dur.

On liquide, on embarque les fichiers qui traînent.
En trois mois ya quand même pas mal de choses entreposées



Cette dernière-ci, quand j'y repense...
J'ai sérieusement commencé le ménage dans mon loft de 500 m2, il va au moins me falloir une semaine.


Je viens d'avoir au téléphone la dame de l'agence immobilière américaine, elle stresse graaaaaaaave pour l'appart. Elle doit avoir son cousin ou son mari qui gère la société de nettoyage du coin car elle tient à me faire passer par eux. C'est juste hors de prix, les gens qui viennent, vu ce qu'ils demandent, ça doit être des consultants high-tech à haut potentiel qui font un business plan et une architecture réseau avant d'allumer l'aspirateur. Les femmes de ménages ont un salaire de cadre sup, bienvenue en Suisse.
Et il est même pas question que je refacture ça à la boîte, tellement c'est scandaleux.
Bon, je me suis énervé. J'avoue, ça faisait un moment que ça n'était pas arrivé. J'ai été un peu dur au téléphone, juste comme je sais faire. Je vais lui rendre un appart vendredi, elle pourra manger à même le sol. Et si elle trouve un grain de poussière, je lui fais bouffer. J'ai commencé les sanitaires hier soir. C'est tellement propre, on pourrait l'utiliser comme blog de chirurgie.


Sinon, ça va bien, ne vous fiez pas aux apparences...
Bonne journée...

Lundi 14 avril : krakkaâge

Dans le train en formica et skaï, sièges en peau de pêche couleur beige-bordeaux à carreaux, seul dans la nuit dans la diagonale du vide, je m'éclate...



Bizatous...

Dimanche 13 avril : c'est beau la neige

En ce dernier samedi du winter park à Stoos, j'ai fait une dernière session de ski.
J'avais d'ailleurs prévu de passer la nuit sur les pistes, emporté sac à dos, réservé l'hôtel... pour profiter des deux derniers jours de la saison.

Arrivé sur place... il m'a déjà fallu appeler le loueur de ski sur son portable (ne me demandez pas comment j'ai obtenu son numéro) car la seule boutique de location de ski était fermée. Après avoir choisi skis et chaussures, il m'informe qu'il y a sans doute ce week-end la meilleure neige de toute la saison, mais qu'il n'y a personne sur les pistes. Sur les 2 versants habituellement skiables, un seul a d'ailleurs été ouvert, celui de la méga piste noire.

Effectivement, personne. Les télésièges vides, quelques irréductibles snowboarders... Le pied.




Une bonne journée de ski... jusqu'à la chute.

15h30 - Une grosse descente, dans mon style bourrin inimitable, je sens que mes stems sont de plus en plus "limites" jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus du tout. Je perds le contrôle, puis un ski. Et je tombe comme une vieille crotte... le genou plié sur le ski que je venais de perdre. Aïe.

Je me réveille 30 mètres plus bas, la tête à l'envers et je lève les yeux :

Ouh-la....

Je suis complet dans les vaps. 3 minutes à reprendre mes esprits. Je retrouve les bâtons, les skis... et le genou, qui a bien tenu malgré la drôle de douleur sur le coup.
Bon, on va rentrer tranquillement à la maison se reposer.
Week-end écourté, donc. Pas de fondue en haut des pistes. Mais j'en ai profité. Et le genou va bien.

Samedi 12 avril : soirée bâloise

Content d'avoir retrouvé la mère Jenny, de passage en Suisse.
Et non... elle n'est pas enceinte. ;-]


Elle a été merveilleuse lors de son entretien. Manifestement, le poste est pour elle à 99%.
Bon, j'avoue que je lui ai dit de se méfier. Quand un suisse dit que "pour le poste c'est fait à 99%", c'est surtout une expression... En tous cas j'espère pour elle que ça marchera.

On s'est fait un bon resto, ça faisait 8 mois qu'on ne s'était pas vus.
Content de la retrouver donc. A dans 8 mois !!
Ou plus tôt si elle se bouge pour le BBQ chez Céfou.

Vendredi 11 avril : une page se tourne


La Suisse c'est (bientôt) fini.
Encore une semaine, l'heure des bilans approche...
La méthode suisse a-t-elle marché ? Mais en quoi consistait-elle exactement ??
J'ai prévu d'organiser un pot de départ virtuel, promis, vous serez tous invités.

Ce week-end, je vais d'abord retrouver une adorable amie (Jenny), qui passe un entretien pour un poste à Bâle, dans un autre trou de la Suisse. Mais à la frontière française. Un passage de relai sans doute... La dernière fois que nous nous sommes vus c'était à Poitiers, cet été.
Elle attend paraît-il un heureux évènement pour cet été. J'ai pas davantage de biscuit... ça sent l'intox, mes potes sont chambreurs.

Voici la photo des pistes de ski près de Zug, ce matin à 8h30.
Celles que Max n'a pas vues (hi hi).
La blanche saison n'est pas terminée, c'est le dernier week-end à Stoos.
Je pense en profiter une dernière fois, m'attaquer aux pistes noires... et essayer une fois n'est pas coutume de terminer le plat de pâtes de Gretchen.
Un bon programme en perspective...


A part ça, je rentre en France définitivement le 24 ou 25 avril.

Mon contrat s'arrête le 18. Je serai injoignable du 18 au 21, week-end spéléo dans les grottes de Lascaux, bivouac dans la bulle.
Puis du 21 au 24, je nettoie mon appart. Il faut au moins 4 jours de travail de fond, sous peine de finir en prison pour grain de poussière errant. Mon expérience de la Fargeouille devrait me servir (na ! Fred et Julio !).

Bon week-end à toutes zé à toutes.
Moi non plus je n'ai pas tout vu.


bises !!!

Lundi 7 avril : l'affaire Costa Rica Zaraï



Il planait sur ce site un doux et discret parfum d'Amérique latine depuis quelques semaines.


J'étais en fait en lice pour un poste au Costa Rica, pour lequel je me suis pas mal investi. Ca a failli se faire, c'était pour ainsi dire déjà fait aux dires de mes boss. "Juste une question logistique", selon l'un d'entre eux.

Et puis dans la dernière ligne droite... bah non.
Coup d'arrêt. Ils ont décidé pour moi et déterminé que je n'étais pas prêt après analyse et entretiens.

Mais c'est peut-être une bonne chose, qui sait ?
Pas de plan B pour l'instant. A froid, après un week-end avec les proches... c'est pas dramatique. Suis blindé. J'ai le temps. Suis entouré.

Plein d'envies, boulot en province, ou pas, repartir en cabinet, ou pas, prendre le temps pour postuler, partir en vacances, vivre au soleil mais en France.

Affaire à suivre... mais avec patience.

Bizatous.

Mercredi 2 avril : instant de détente

Je ne me lasse pas de ce sketch.
D'ailleurs tout le spectacle...



La vie est belle en Suisse, et ailleurs.
Bonne journée.

Mardi 1er avril : Wie Wo Was weiß OBI (version 2)

Ahhhh, la créativité teutone...
Ils ont sorti la version 2.
Le gros à lunettes m'éclate !




à part ça, tout va bien à Tzougue.
Début du dernier mois en terre helvète.
Il commence à y avoir de l'animation dans les rues jusque 19h30 - 20heures. (yahouu)
Vous raconte bientôt la suite des opérations.

Dimanche 30 Mars : des visages, des figures...

Visite du pompelard ce week-end donc.
Un tas de choses à fêter, donc.
On ne s'est pas gênés ; donc.



Le regard qui porte beaucoup plus loin... m'a-t-il dit...


Ca doit être l'effet du printemps.


Mais on n'a pas dit que des choses intelligentes. (Ca serait mal nous connaître...). Cette vidéo n'est compréhensible que par un public averti. Désolé par avance...


Max nous fait la visite du propriétaire...
Et défonce d'ailleurs le propriétaire...



On est passé au bureau samedi, j'attendais un mail de mon patwon sur mon avenir. C'est toujours aussi brumeux. Mais je pense qu'ils m'attendent au coin du bois. Affaire à suivre...