Dimanche 30 Mars : des visages, des figures...

Visite du pompelard ce week-end donc.
Un tas de choses à fêter, donc.
On ne s'est pas gênés ; donc.



Le regard qui porte beaucoup plus loin... m'a-t-il dit...


Ca doit être l'effet du printemps.


Mais on n'a pas dit que des choses intelligentes. (Ca serait mal nous connaître...). Cette vidéo n'est compréhensible que par un public averti. Désolé par avance...


Max nous fait la visite du propriétaire...
Et défonce d'ailleurs le propriétaire...



On est passé au bureau samedi, j'attendais un mail de mon patwon sur mon avenir. C'est toujours aussi brumeux. Mais je pense qu'ils m'attendent au coin du bois. Affaire à suivre...

Jeudi 27 Mars : mon lieutenant, je vous attends



En cette fin de semaine j'accueille mon ami Maximousse qui a brillamment réussi son concours d'entrée à l'école d'officier de pomperie.

Je suis hyper fier de lui. Car se replonger dans les bouquins après tant d'années, pour un concours aussi long et éprouvant, c'est la méga classe internationale.

On ne s'est jamais fait de souci pour lui, tant il incarne la merveillosité.

J'ai mis le champagne au frais vieille branche.

Le voici à l'oeuvre :



Et quel bel homme en plus...


Grandouze : tu es mon héros !!

Mercredi 26 Mars : des ptites zimages du ouiken

Une photo en passant du barbecue de Samedi :



Puis de la soirée de dimanche :



Le Prado, et la statue de David... le pauvre, il ne verra jamais la mer...

Mardi 25 mars : I feel relieved

envoyez. c'est pesé. no further comment.





Lundi 24 mars : Le puzzle


Retour de la planète Mars :
Le sentiment de retrouver des proches que je n'ai pas vus depuis 10 ans. Se sentir entouré, heureux. Des bonheurs simples. Un tas de rencontres. Inracontable. Indescriptible. Surréaliste. Certainement (re)fondateur. Une grosse pièce apportée au puzzle. Un bol d'air improbable.


Quelques images....

d'abord le trajet aller pour Marseille, la traversée de la Suisse.
Ne vous fiez pas à la musique, je suis hyper gai.




Marseille a un petit côté californien je trouve...
tiens, un film spécialement dédicacé à Vidal :



d'autres vidéo bientôt.
des photos sûrement.

Bisous à tous !

Mercredi 19 Mars : Ca se passe en Provence...

Ca fait environ 8-10 ans que je n'ai pas mis les pieds à Marseille et dans cette belle région. Et j'y cours pour le week-end de Pâques. Gros barbecue en perspective...

J'aurai le temps de compter les heures de train vendredi. Mais à mooooooooooooiiiiiiiiiiiiiiii le pastis.

Lundi 17 mars : out of Africa

Devant des images TV d’Abeche, ma petite soeur m’a posé ce week-end la question fatidique : « ça te manque l’Afrique ? »
C’est une question qu’on me pose souvent et je ne peux jamais vraiment répondre…Je n'ai pas envie. C’est un peu trop lourd sûrement. Je ne veux plus y penser, je n’ai gardé aucune photo des deux premières années, pas de souvenir, même pas d’illusion.

Kinshasa – v1
Atterrir dans un aéroport ultra crade, être harcelé dès la sortie de l’avion.
Partir direct à 100 kilomètres de là. Rencontrer des militaires avec des kalash recollées au scotch.
Vivre trois semaines au milieu de nulle part, dans une base « forteresse ».
Chopper rapidement une saloperie, perdre 3 kilos, avoir des sueurs froides, être tordu de douleur dans le lit. Mais bosser parce qu’on est pas là pour se plaindre…
Se séparer pour de bon de cette bactérie de caleçon lorsqu’on a découvert son nom : ténia.

Bangui – v1
Sortir dans la rue seul pour rallier l’hôtel depuis le bureau. Se faire chopper par des flics éméchés qui pointent leur arme sur toi : « vous n’avez pas votre carnet de vaccination… » Ne pas vouloir lâcher le moindre biffeton. Les suivre dans une case à 1 kilomètre de là. Perdre une heure à parlementer. Etre contraint de leur offrir à boire.
Sortir un soir avec mes deux collègues de bureau, « casés ». Partir à 3 en taxi. Revenir à 5. Leur faire la morale. Avoir l'air tellement niais.
Rester trois semaines dans une ville déserte, pauvre, abandonnée. Rien à faire. Des vieux blancs rongés par l’Afrique. Des scènes très dures chaque jour sur les routes. Le néant.

Douala – vn
Effectuer une formation, rencontrer des jeunes français, et leurs conquêtes régulières.
Passer la soirée chez un jeune expat d’une compagnie pétrolière. Il a récupéré l’appart de son prédécesseur, la voiture, le téléphone, les meubles…
...et la petite.
Trouver ça choquant. Etre manifestement le seul dans l'assemblée.


Malabo – v2
Partir pour une semaine de mission… le vendredi soir. Premier job en tant que « chef de mission », pression. Escale à Douala pour la nuit. 6h30 du mat à l’aéroport à attendre un éventuel avion pour Malabo. Se rendre compte que les deux seules compagnies à effectuer la liaison sont black listées. Obtenir, en soudoyant une hôtesse d’accueil de l’aéroport, le numéro du chef d’escale d’une des compagnies, qui nous demande de revenir à 15 heures.
Enregistrer en étant littéralement compressé contre les comptoirs. Chaleur étouffante, ça dure des plombes. Rester calme.
Le vol partira à 00h30.
Indifférence générale, la lassitude de l’habitude sans doute.
Arrivés soulagés à Malabo. Personne ne nous attend. Le vol avait plus de 15 heures de retard, normal que le chargé d’accueil soit parti. Les portables de nos contacts sont éteints. On est à la rue sauf que l’Immigration ne veut pas nous laisser entrer sur le territoire. Rester calme. Palabrer.
02h00, prendre un taxi bus, 15 personnes. Demander qu’il nous arrête dans le premier hôtel. Il est horrible, dégeu. Il n’y a que deux chambres disponibles, nous sommes trois. Reprendre le même taxi-bus. 200 mètres plus loin un bouchon. Il n’y a rien pourtant à Malabo… et on est en pleine nuit… Le taxi avance doucement. On découvre un immeuble en feu. Un incendie en pleine ville. Des gamins en haillons, peluche à la main, passent devant nous. Des femmes traversent la route en transportant des matelas sur le dos. D’autres ont l’air d’avoir emporté toute leur vie dans des cartons. « Chofer, da la vuelta por favor… ».
Etre impuissant, pris par la pression de ta boîte, déconnecté. Te rendre compte que tu es venu certifier les comptes d’une société qui fait du blanchiment son cœur de métier.
Retour au premier hôtel. Le réceptionniste me trouve finalement un lit, dans une chambre pour enfant. Un lit pour enfant, des draps Mickey. Je casse une latte. Tout va bien.
Retour à Libreville après une semaine éprouvante. Chopper un palu.


Bangui – v2
Partir un mois et te dire que cette fois… c’est ta dernière mission. Trois clients à auditer.
Pas de place dans les hôtels. Etre hébergé par un ami du client, dans la grosse villa de la ville.
Emmener dîner les gars de l’équipe, avoir l’impression de faire le moniteur de colo. Mais leur faire confiance une première fois. Les laisser en boîte à minuit, leur dire qu’il ne faut pas ramener de pute à la maison… on n’est pas à l’hôtel.
Se réveiller le samedi matin pour aller courir. Croiser deux petites en habits de lumière dans le salon, entrain de siroter un café. Les sommer de mettre les voiles.
Passer un mois chez un gros dégueulasse, un porc, qui recevait tous les dimanche ses amis vieux blancs, pour certains mariés, avec une ribambelle de jeunes filles. Etre supposé bosser. Entendre des trucs inqualifiables provenir de la terrasse.
Ne pas vouloir créer de conflit entre le client et le cabinet…

Le fils du porc marié lui aussi, vient d’avoir une petite fille en France. Insiste pour nous emmener en boîte fêter ça. Se rendre compte qu’il y est des manières plutôt originales de fêter l’arrivée d’un enfant. Rentrer en taxi. Gerber. Pleurer. Dormir.

Un dimanche, ballade avec mes collègues dans les rues de Bangui la Coquette, devenue depuis Bangui la cochonne. Prendre des clichés, discrètement. Puis se sentir en confiance, dans une cour d’école et en reprendre une, posée, celle-là. Voir débarquer des militaires en furie, qui nous arrachent l’appareil et nous tirent dans une case. Découvrir que la cour d’école était derrière la prison. Fouillés, passeports confisqués. Voir la tête des cellules. Essayer de rester zen. Se rendre compte que la chemise du lieutenant est trouée, et qu’il n’a pas de stylo pour verbaliser. Se faire soupçonner d’espionnage, car visa d’entrée aux Etats-Unis et passeport presque plein. Hésiter entre rire nerveux, peur et colère. Sortir de là après deux heures de palabres avec les genoux qui claquent. Et le porte feuille vide.

Expliquer à l'un de tes gars qu’il va devoir faire 16 heures de pick-up aller-retour pour aller compter des cannettes de coca... et en fin de semaine prendre l’ULM pour aller faire des inventaires de sac de sucre en brousse . Le pays est frontalier du Tchad et du Soudan et il y a des rebelles au Nord du pays à Birao. « Ne te stresse pas bichon, pour le pick-up, faut un laisser passer pour les barrages, on s’en occupe, vous allez partir à deux voitures. Je l’ai fait l’année dernière. » Ce qui est faut…
« Et pour l’ULM ? » « T’inquiète pas, c’est la société française qui s’occupe de l’épandage au Gabon, c’est du sérieux ». (Tu parles… )
A son retour, le type me dit : « tu sais, c’était impressionnant l’ULM. On suivait les cours d’eau, comme ça, si on s’était écrasé, on aurait pu amérir… ».
«Ok, Fulgence… On est vendredi, il est 14 heures. T’as bien bossé, rentre à la maison te reposer. Merci beaucoup ».
Rentrer à 20 heures à la maison, après une semaine de travail éprouvante. Trouver Fulgence dans un salon enfumé, installé dans le canapé avec les maîtres des lieux : père sanglier et le fils marcassin, des minettes autour d’eux, des bouteilles sur la table… et l’impression qu’ils sont installés en cet endroit depuis la nuit des temps.
Rester stoïque. Faire la morale trente seconde à mon collègue en privé, mais ne pas réussir à lui en vouloir.

Etre réveillé le samedi matin par papa sanglier : « Tu sais, tes types il faut les contrôler. Hier soir tu es allé te coucher, on a fini la soirée ensemble et ils sont montés avec des filles.
Tu vois, j’accepte ce qu’on veut mais faut pas qu’on soit violent avec mes filles, OK ? » : « OK ».
Attendre le réveil du gars en question, lui dire que le pire pour moi... c’est qu’il soit fiancé.

Revenir dans la cour, voir le fils marcassin se battre avec un type, un mécanicien qui n’avait pas réparé le 4x4 comme il le fallait.

Etre heureux de rentrer à Libreville. Mais encore plus vidé que d’habitude.
N’être épanoui que chez soi, dans le silence et le calme.

Etre félicité par le patron du cabinet, qui t’explique que tu feras encore une mission à l’étranger cette année et point… Le croire. Mais lui répondre que ça sera ma dernière tout court.

Kinshasa – v2
Etre contraint de traverser le fleuve entre Brazza et Kinshasa en pirogue à moteur car les compagnies locales n’ont pas repris les vols directs pour la capitale de la RDC. La fin du couvre-feu vient d’être annoncée.
Voir des gamins traverser à la nage ou s’accrocher au bac, se rendre compte que tu as 8.000 dollars en cash sur toi et que ça représente peut-être 10 années de salaire aux mecs qui t’attendent en face sur le débarcadère, et encore.
Trouver notre contact sans trop tarder, lui parler 5 secondes, lui confier les passeports, se jeter dans sa voiture.

Traverser la ville, voir sur le sol dans une ruelle des bâches noires, alignées, qui cachent certainement quelque chose. Demander au chauffeur de quoi il s’agit. Le voir baisser la tête. Regarder discrètement mon collègue dans le retro. Ne plus jamais en parler.

Retrouver un français, vieille connaissance de Libreville installée à Kin, heureux de profiter de la fin du couvre-feu. Aller boire un verre dans un bar ultra safe sur le Boulevard du 30 juin. Voir se lever tous les gens en terrasse soudainement comme un seul homme et se ruer vers l’intérieur… Entendre des pétards. 4 ou 5 pick-up viennent de passer sur le Boulevard en tirant des coups de feu. Rien de bien grave, les esprits reviennent, les discussion reprennent.

Penser être en mission pour le compte d’une ONG, être accueilli en -off par le chef de la coopération d’un pays européen, chez lui. Le portail est criblé de balles. Il explique que notre mission est un prétexte : ils savent qu’il y a des détournements chez eux. Il faut qu’on enquête et qu’on trouve les coupables, qu’on leur dise comment et combien (et si c'est un cheval, dans quelle course, tant qu'on y est...).

Appeler Libreville, être habitué à ne pas s’appesantir sur les contingences matérielles… mais dire simplement qu’on n’est pas habilités à jouer aux détectives. Se voir répondre qu’il faut ramener les "fees", qu'ils ont confiance en moi, et que je dois faire ce que le client demande.
Certainement la mission la plus intéressante de mes deux années, mais la plus dure. Intimidations, rencontre avec les anciens dirigeants de l’ONG en garde à vue…
On a réussi.

De retour à Brazzaville, dîner avec mon collègue. Se faire draguer de manière éhontée par une demoiselle physiquement intelligente… fille de diplomate. L’éconduire poliment en lui montrant mon annulaire. Se faire répondre par un majeur bien tendu. Lui dire qu’elle n’a de diplomate que le titre… Quitter le resto, entendre le collègue marmonner : « t’aurais dû la baiser, elle ne demandait que ça… ».
Se dire pour le coup qu’il faut vraiment revenir sur terre, là…

Te rendre compte que tout ce que tu as vécu t’a rendu dur au mal, insensible à beaucoup de choses mais que tout ça t'a été utile.
Etre plus que jamais attaché à ce que tu as construit et vouloir le préserver. Donner tout ce qui te reste pour ta vie privée.
Te planter.

-Puis Black out-

Les deux premières années ça a été un vrai combat pour s’adapter. Des moments difficiles comme ceux que j’ai décrits il y en a d’autres. Dans le travail, dans les choses que tu vois et découvres dans la vie de tous les jours, chez les expatriés ou les gens que tu rencontres dans la rue. J’ai été pas mal désabusé, j’ai perdu beaucoup d’illusions sur l’Afrique. Mais vécu tout ça avec un tel recul...
Ce que j’ai décrit, ça a contribué à me forger une personnalité mais rien de tout cela ne me manque.

Ce qui me manque c’est ce que j’ai vécu dans les deux derniers mois : ces images.
Une re-découverte de l’Afrique, des gens passionnés, sains, des plaisirs simples, une vie spirituelle décomplexée, l’initiation aux médecines douces, du camping, la forêt, l’intérieur du pays, le poisson grillé, Sao Tomé, un boulot épanouissant...
Tout ça ce sont des bons souvenirs... Et là j'ai plein de photos.












Dimanche 16 mars : Sister Act II

D'autres petites photos du week-end, en passant...

Zurich by night...


Heidiiiiiiiiiii

et sans oublier LE monument de Zug, la Tour au clocher...

Samedi 15 mars : Sister act I

Ma sœur Dine est venue gentiment me rendre visite ce week-end. On en a profité pour dévaler les pentes, avant que la neige n'ait complètement disparu.

Dès 8h30 du mat... nos voisins dans le train sabrent le rosé. Et partagent les fameux toasts recouverts de gélatine. Le mec en blanc était tellement bien portant que son ventre débordait...


Pas un chien à Stoos, la station la plus proche de Zug. Un bonheur ... Personne ne m'a vu me vautrer comme une merde, en me retrouvant sans ski et sans bâtons 20 mètres plus bas. Devant ma confiance retrouvée, parfois je tente de suivre les blonds... Ceux qui dessinent des courbes parfaites quelle que soit la surface.
Ca fait "chffff - chffff- chffff- chffff " dans chaque virage.
J'ai fait "chfff - chiffffffffff" et plus rien. Chuuuute.


Non, je n'ai pas rencontré Kenny sur les pistes...


Le repas du midi et le fameux plateau terre et terre et re-terre...
Accompagné du Strudel de Tante Teutonie.

Après un déjeuner aussi équilibré, on a pas les mêmes sensations sur les skis dans la descente... ni les mêmes réflexes.



Une très bonne journée, achevée dans les rues de Tzougue... la ville où les boutiques ferment à 16h30. Heureusement qu'il y avait un joueur de flûte de pan.....

Vendredi 14 Mars : vacances cosy

Juste pour lire de l'intérieur la visite des gros en Suisse, avec notamment un film de notre périple Muotathalien...

un site frais et urbain


Ce week-end, je reçois la visite de ma petite soeur, de retour du pays du soleil levant. Ski au programmme... je reviens vite ! Torno subito...

Mardi 11 Mars : No country for old men



J'ai enfin vu ce film que je cherchais à voir depuis des semaines.
Hyper efficace, violent, rythmé, une super photo, un sens haletant du suspens.
Esthétiquement c'est génial, prenant, les acteurs sont juste parfaits, c'est du grand cinéma. Une sorte de western moderne aux allures de bande dessinée, quand même. Car Javier Bardem semble tout droit sorti d'un cartoon.
Ces paysages désertiques du Texas me rappellent le Nord du Mexique. Fatalement, j'adhère.
La critique a encensé ce film, à juste titre, cependant je trouve que la fin manque un peu d'ouverture. Un peu déçu. Mais je vous laisse seul juge.

Lundi 10 mars : nouveau joujou

Il est arrivé ce matin. Il est né le divin enfant...

C'est tout petit comme une carte de crédit, super fin.
J'ai téléchargé plein de musique comme un porc aujour'hui...

Enfin un baladeur ! J'ai aussi les grosses enceintes pour faire Hi-fi à l'appart.
Pensais pas avoir un i-pod un jour mais j'ai craqué la semaine dernière, rythmée par des achats compulsifs.

Dimanche 9 mars : week-end au calme

En vrac, quelques évènements de cette fin de semaine :

- première amende sur le sol teuton... 80 CHF (55 €) car je n'ai pas payé le "supplément train de nuit" à mon aller-retour sur Zurich samedi soir. Sur un billet qui fait 6 CHF... c'est n'importe quoi. J'ai acheté un aller-retour au guichet et je ne savais pas qu'il y avait un supplément de nuit. La contrôleuse m'a réveillé dans le train, j'ai été gentil pourtant, poli et de bonne foi. J'ai essayé de dire que je ne parlais pas allemand.
BAHNHOF SPIRIT !! Nous afons les moyens de fou faire parler...
Bon, je vais recevoir la facture par courrier.
Soit je fais un scandale, soit je ne la paye pas. J'hésite...



- premier week-end solo depuis plus d'un mois ...
J'ai passé il est vrai beaucoup de temps accompagné les dernières semaines, en France ou ici. J'appréhendais mais ça s'est passé comme sur des roulettes.

- première quasi nuit en tôle...
En allant courir ce dimanche, je me suis écarté du chemin principal pour me soulager dans un coin, une ruelle ombragée et à l'écart. Le pissou du footing, rien de bien méchant a priori.
J'avais pas vu dans l'angle mort une dame qui rangeait sa poubelle. Elle est venue me voir en gueulant. Heureusement que je n'avais pas commencé à uriner... Elle a regardé avec insistance le muret devant moi pour voir si j'avais lâché une goutte. J'ai eu chaud. Faut pas rigoler avec le pissou dans la nature en Suisse. Je suis reparti bredouille, ça m'a coupé l'envie de pisser...


- première boîte de nuit...
Ca faisait plus de 3 mois.
Ca ne me manque pas.

- première fois à quatre...
Non, j'déconne...

- Enième moment de solitude...
-"Bonjour Monsieur de l'agence immobilière"
-"Bonjour Herr Cailleronne(sic)"
-"Je voulais vous informer que je résilie le bail de l'appartement à telle date, car blabla blabla..."
-"OK, merci de nous prévenir, c'est noté, envoyez nous un courrier . Et il faut que vous rendiez l'appartement dans l'état de propreté dans lequel vous l'avez trouvé."
-"Oui, certes, ce n'est pas la première fois que je loue un appart, vous savez."
-"Je sais Monsieur mais la dernière fois quand on est venus livrer le canapé c'était particulièrement le bazar..." (silence, je suis sur le cul) "On peut vous conseiller une société spécialisée, si vous voulez..." (re-silence, je tombe de mon canapé)

Ils sont venus chez moi effectivement à l'improviste un lundi, j'avais passé le week-end en France, yavait du linge partout, la vaisselle était pas faite et mon lit défait.
De là à me prendre pour un souillon...
J'hallucine.


- premier Kino... et première émotion cinématographique depuis un bon moment : Dans la Vallée d'Elah. Charlize Theron est magnifique, Tommy Lee Jones hyper touchant. Ou l'inverse. Ou les deux...




Vendredi 7 Mars : l'effet de la neige

La neige donne cette impression de recouvrir tout le paysage d'un épais tissu blanc, sauf les idées noires, s'entend.

Il est possible de s'allonger dans le manteau blanc et de dessiner des formes, et d'y voir, selon son état : un ange, un goldorak, un cow-boy...

On peut prendre un bain de soleil en restant emmitouflé dans la doudoune...

On peut balancer des boules de neige sur des bonshommes blancs, juste parce qu'ils sont en travers du chemin.

Mardi 4 Mars : Das ist private

Moment de solitude hier matin...Suis allé rendre la bagnole de location.

J'ai fait le plein dans une station essence BP. Suis entré dans la boutique, ai filé direct aux toilettes. En sortant, la caissière m'a passé un savon... Je suis allé manifestement dans des toilettes PRIVAAAT qui étaient réservés aux femmes. Dessus il y avait juste écrit "toilettes", ils étaient situés dans le coin, comme dans toutes les stations essence.

Elle m'a gueulé dessus en teuton, elle a vu que je comprenais rien donc elle en a fait trois tonnes en prenant les autres clients à témoin. Classe. J'avais envie de la tuer mais je parle pas un mot de leur langue, j'ai préféré rester calme et partir en lui disant que la prochaine fois je pisserai sur sa vitrine.

Ca me rappelle l'histoire des toilettes en Allemagne qui a traumatisé ma mère, j'avais 6 ou 7 ans.

lundi 3 Mars : Wie Wo Was Weiss OBI

Une publicité qui m'éclate...

Dimanche 2 Mars : BANHOFFFFF

Mes gros amis sont venus me rendre visite ce week-end.

Arrivés à 22h30 le vendredi, nous avons profité de la ville de Zurich pour dîner et boire quelques bières.
Puis arrivés à Tzougue à 1 heure du mat, on aurait pu se coucher afin d'être en forme pour le lendemain. Et non... On a préféré jouer à la Wii une nuit entière, jusqu'à 6 heures 30 du mat.

Réveil le samedi matin-midi, on file en ballade dans la vallée de la Muota, qui aurait pu s'appeler le trou du cul de la Suisse... Extraits...





La Vallée de la Muota se fait de plus en plus étroite jusqu'à Bichigstaal, lieu ultime de notre ballade. Fred cherche bien... mais il n'y a rien !



Il pleut. On trouve un bar restaurant. On a été scandaleux. Pardon pour les familles tout ça... On avait peu dormi...




Après la rencontre du troisième type, un détour par Lucerne, qui a failli être la capitale de la Suisse. Ca s'est joué à peu de choses... Des gens dans les rues peut-être ? On est arrivés à 17 heures. PERSONNE dans les magasins, des rues entièrement vides, un vrai décor de cinéma. Mais ils sont où les gens ??


Dîner sympathique le soir dans un resto suisso-écossais à Zug.

Dimanche le réveil fut moins difficile. Longue promenade sur le charmant zé bucolique Zugerberg...




Merci beaucoup à eux... J'ai passé un très bon weekend.
J'espère qu'ils ont apprécié la Teutonie du Sud et ses bruits de bottes.



Bonus track :